Notre dernier jour en Bolivie…

Nous nous levons à 4 heures, le départ est prévu à 5 heures afin de voir le lever du soleil en haut d’un volcan.
Comme à ses habitudes, Wladimir part de son côté et nous arrivons les premiers devant les geysers ( pas vraiment des geysers mais de la vapeur sort avec beaucoup de pression), pendant 10-15 minutes, nous sommes seuls face à la nature, le soleil pointe son nez derrière la montagne.

              

De la vapeur sort de la terre à plusieurs endroits…cela sent le souffre, l’œuf pourri comme dirait notre fils.
Nous sautons à travers la vapeur…
Nous sommes dans le cratère du volcan, de nombreux trous bouillonnent et fument….c’est assez irréel de voir cela en vrai…

 
Il fait très froid et nous ne sommes pas bien équipés, malgré leurs deux pantalons et leurs nombreuses épaisseurs , les filles resteront dans la voiture.
Le guide nous dit qu’au mois de juillet , il y avait -26 °C…on se contentera de -6°C … car c’est le jour du printemps.
Nous reprenons la route pour notre dernier arrêt, qui dit volcan dit sources d’eaux chaudes…nous arriverons les premiers et rentrerons donc en premier dans ce bassin d’eaux chaudes naturelles aux premières lueurs du jour.

 
On passera dans le désert « Salvador Dali », nous pouvons voir d’énormes blocs de lave qui ont été projetés lors d’éruption, ils sont posés de façon à faire penser à une œuvre de Dali d’où le nom.

Un dernier lac pour la route…


Et c’est ainsi que nous quitterons la Bolivie, Vladimir , nous conduira jusqu’à la frontière avec le Chili.

A la découverte des lacs…d’altitude

Le deuxième jour , nous sommes repartis en direction des volcans et lacs…

Nous sommes passés au dessus de la voie ferrée reliant Uyuni à Antofagasta.

                           

Un volcan dont on a oublié le nom « fumotte » encore un peu, nous pouvons marcher sur le champ de lave déposé par celui-ci lors d’une ancienne éruption.

Une plante d’altitude assez étrange apporte un peu de vert au paysage, elle ressemble à un gros nuage mais elle est très dure, en la grattant, cela fait pensé à de l’écorce d’où de la sève coule, cela sent un peu la résine des pins comme nous la connaissons, elle a des vertus thérapeutiques.

       

Puis la route continue en direction des lacs peuplés de flamants roses, il y en a trois espèces différentes : Australe , Andins et Chiliens, plus ou moins orangés ou avec du noir sur la queue.

Les paysages sont splendides et la route est digne d’un 4×4.

Un premier lac…

             

Un second lac…

                           Jules

Un troisième lac…

Le blanc que nous voyons sur les bords des lacs est du « borax », un des composants des shampoings si j’ai bien compris.

Et le dernier de cette journée…un lac rouge: Lagunas Coloradas

C’est complétement incroyable , cette couleur intense….

 

                                                                      

    

Sur la route, nous avons également vu des arbres de roches sculptés par le vent. Les filles ont laissé des cairns en souvenir de leur passage.

                 

Nous arrêterons pour toucher la neige qui ressemble à des gros picos  de meringue comme sur une tarte au citron……

Nous verrons des lapins et des renards.

          

Fin de cette journée bien remplie, nous passerons une nuit bien emmitouflés avant de nous lever à 4 heures pour voir le lever du soleil.

 

Isla del Pescado ( bien qu’il n’y ait pas de poisson mais des cactus)

Isla del pescado ( ile du poisson), ce nom proviendrait de sa forme car il n’y a aucun poissons à l’horizon…
Mais des milliers de cactus géants, certains atteignent 10 mètres de haut.
Cette île jaillit au milieu du désert de sel en offrant une forêt de cactus…les enfants voulant passer trop près , ce sont un peu piqué…mais après ils ont bien fait attention….

Cette petite balade perdue au milieu du désert a été appréciée de tous, les loulous ont pu escalader et se défouler un peu.

                 

La collection de 4×4 miniatures en contre -bas.                                                 

                                                                    

    Notre Louise pensive…..           

                                         

Quelques contre-jours.

Le salar d’Uyuni

Nous découvrons le Salar d’Uyuni comme nous découvrions Disney Land….c’est incroyable de voir cette étendue blanche à perte de vue….Nous roulons à travers cette étendue, au loin se dessinent des silhouettes de volcans.
Au bord de celui-ci se trouve le village de Colchani, où vivent toutes les familles qui exploitent le sel .
Il y a de nombreuses années, suite au mouvement des plaques tectoniques, une partie de mer s’est retrouvée coincée derrière la cordillère des Andes , ce lac salé s’est asséché et a donné naissance à ce salar. Il mesure près de 11 000 m². La couche de sel peut mesurer jusqu’à 150 mètres de profondeur, en-dessous se trouve de l’eau salée qui s’évapore par des trous, cette masse d’eau est renflouée tous les ans par la saison des pluies.
C’est le plus grand désert de sel au monde, c’est aussi un tiers des ressources exploitables en lithium de la planète.
Quand on marche, cela croustille comme quand on marche sur de la neige gelée.
Toute la famille s’est fait plaisir à faire des photos « funny », nous remercions notre chauffeur-guide , Wladimir qui est très doué pour faire les photos.
A l’entrée du Salar, nous découvrons la route du Dakar.    Où sont les enfants???

 

Nous tenons fièrement notre drapeau.

Une journée se termine, inoubliable….      La domination féminine dans le salar…

Un petit morceau de soleil en souvenir

Fin d’une très belle journée remplie de très beaux souvenirs.

Nous passerons notre première nuit dans un hôtel de sel.

Les portes sont en bois de cactus.

Le cimetière de train à Uyuni

Et c’est parti pour Trois jours de 4×4 …

Juste à côté d’Uyuni, il y a de nombreuses locomotives et wagons à l’abandon, ce sont des anciennes machines à vapeur qui étaient utilisées à l’époque pour transporter les minerais extraient de la mine d’Uyuni jusqu’au Chili à Antofogasta afin d’être chargés sur des bateaux et d’être livrés dans le monde.
A l’arrivée des machines diesel, cela a facilité les trajets car il n’y avait pas besoin de s’arrêter pour se recharger eau et charbon.
Une partie des locomotives est française.
Le sur lendemain, nous verrons la ligne de chemin de fer qui relie Uyuni à Antofagasta.
Les enfants ont adoré pouvoir grimper et escalader ces vieux trains…

Le trajet entre Potosi et Uyuni…

Notre dernière destination en Bolivie…

Nous prenons le bus entre Potosi et Uyuni….4 heures de bus à travers les montagnes dans un paysage désolant par sa pauvreté….il n’y a pas d’arbres…quasiment pas d’habitations, les cours d’eau et étendues d’eau sont à sec….heureusement, nous pouvons voir de nombreux troupeaux de lamas…qui sont tranquillement en train de paître le peu d’herbe qu’ils trouvent….

A notre arrivée à Uyuni, nous partons à la recherche d’un hôtel et d’une agence nous proposant un tour dans le Salar d’Uyuni à un prix raisonnable….nous irons directement au Chili à la suite de ce tour…
Après avoir fait 5-6 agences…nous décidons de partir avec Salt Andes Expedition, les avis sont bons sur Tripadvisor, le prix proposé est correct et surtout, nous privatisons un 4 /4…car c’est pour 6 et nous sommes 5….mais nous ne trouvions pas judicieux d’avoir une personne supplémentaire dans la voiture pendant 3 jours avec nos trois loulous…
Rendez-vous à 10h30 le lendemain matin.

La casa de la moneda à Potosi

La casa de la moneda: c’est l’ancienne bâtisse où était frappée la monnaie avant d’être envoyé en Espagne.

                              
Nous pouvons voir la fonderie où se sont des esclaves noirs qui y travaillaient, il mourraient souvent de pneumonie à cause des changement de températures.
Il y aussi le laminoir qui permet d’écraser les lingots d’argent afin de pouvoir découper et frapper les pièces. Le laminoir fonctionne à la force animale ( 4 mules font tourner un axe qui entraine des roues dentées et actionnent des presses).


Tout se faisait manuellement, et donc le rendement faible et les pièces manquaient de régularité.


Puis des machines à vapeur ont fait leur apparition.

Il y a une petite chapelle où l’on peut voir de petits enfants momifiés, c’est très étrange de les exposer ainsi.

   

Ils fabriquaient des coffres forts aux serrures très complexes.

   
L’usine a fonctionné jusqu’en 1952, depuis c’est un musée.
Les boliviens n’impriment pas leurs billets, certains sont imprimés près de Rennes…ils sont partout ces bretons…

 

La mine de Potosi par Jules

C’est très choquant de voir ces gens travailler comme ça, ils boivent beaucoup d’alcool à 95°C et de la feuille de coca, c’est une drogue, les deux servent à mieux respirer car il y a très peu d’air. Je ne voudrais pas y travailler car ils meurent tous très tôt, le maximum d’espérance de vie est de 50 ans.

La mine de Potosi par Louise

On est allé dans une agence, on a un guide français. On part pour prendre les accessoires après on reprend la voiture, elle nous montre les feuilles de coca, elle nous a expliqué comment on faisait les bâtons de dynamite. Après , on s’est arrêté en cour de route pour ramasser des pierres où il y avait de l’argent. Puis on s’est arrêté pour aller voir la grande mine, on a vu le diable que les mineurs vont voir le vendredi. On a eu de la chance de visiter la mine.

 

Potosi….une belle ville coloniale…

Nous sommes arrivés à Potosi avant -hier, très jolie ville, nous avons prolongé notre séjour d’une nuit avant de rejoindre Uyuni. Nous sentons bien la présence coloniale dans cette ville; Au programme, visite des mines et de la maison de la monnaie et partage de crêpes avec Suisses, Français, Belges, Péruvienne, Espagnole…