Destination Moorea

Après avoir passé une fois de plus une très bonne soirée en compagnie de Maere et Lucas, nous reprenons notre route en ferry à destination de Moorea, rien  voir avec les atolls des Tuamotu, ici c’est une île à la végétation luxuriante entourée d’un lagon. Cette île est très proche de Tahiti.

Quelques gouttes de pluie nous accompagnent jusqu’à notre logement, une chambre avec deux grands lits au bord du lagon, personnels et locataires sont tous très accueillant, une fois de plus , nous nous sentons très bien et profitons de chaque moment.

Nous partons avec Ronald, Sylvain, Florian, Sylvain vers les terres en Panda et scooter, comment transformer une Panda en familiale….

Nous traverserons des vergers différents des nôtres: citrons, pamplemousse, bananes, papaye, ananas, canne à sucre…

Nous passerons un bon moment au bord de la rivière où les moustiques se régaleront de notre sang de « popa ».

Puis direction le belvédère pour admirer les deux baies et le Mont Rotui.

Moorea , c’est aussi balade en kayak.

 

 

 

 

 

 

Moments de jeux dans l’eau…

                       

Cuisine avec Ronald… crêpes à la banane

Coucher de soleil….et plage paradisiaque…

Merci à Ronald, Adèle, Mamie pour leur accueil.

Une rencontre inoubliable avec le monde marin

A Moorea, nous avons loué un bateau en compagnie de Ronald, travaillant à la pension où nous dormons afin de nous rendre sur un spot pour voir des raies.

Celles-ci n’ont pas peur du tout des humains et viennent rapidement au contact, surtout quand elles sentent le poisson.

On pouvait les toucher et faisait même des câlins et pendant ce temps là, les requins nous tournent autour.

Malgré quelques peurs et craintes, nous garderons un merveilleux souvenir de ce moment au milieu de ces poissons.

500ème crêpes

Nous avons partagée une trentaine de crêpes avec les copains-copines à la plage à la sortie de l’école et parmi celles-ci… la 500 ème.

La vie dans ces îles de rêves…

Les paysages sont paradisiaques mais en y passant plus de 15 jours et en échangeant avec les habitants, nous découvrons aussi les contraintes d’une vie au bord du lagon…


Tout d’abord, les billets d’avion pour rejoindre Papeete sont très chers.
Le réapprovisionnement se fait par bateau, tant la nourriture, que les matériaux de construction, le mobilier, les voitures…
Certains produits se font livrer par avion s’il y a de la place en soute sauf médicaments ou autres produits urgents qui sont prioritaires.


Concernant le côté médical, sur chaque île, il y a un dispensaire où l’on peut recevoir les premiers soins, les urgences sont évacuées par Papeete par avion.


Concernant les grossesses et les accouchements, les femmes doivent rejoindre Papeete à la fin de leur 8ème mois de grossesse et attendre l’heureux évènement loin de leur maison et famille.


Puis les enfants grandissent et dans des îles comme Tikehau ou Fakarava, la scolarité s’arrête au CM2, les enfants doivent donc partir au collège à Rangiroa ou Tahiti d’où ils ne rentreront que 3 fois par an, cette séparation est très difficile pour les familles, certaines font le choix de déménager proche du collège.


Et puis , il y a l’élément essentiel à notre vie : l’eau.
Dans les Tuamotu, il n’ y a pas de sources sur les atolls et l’eau provient uniquement du ciel, l’eau de pluie est précieuse, elle est stockée dans d’énormes citernes ; ils vivent donc la pluie comme un cadeau du ciel.
Cette eau douce sert à la boisson, à l’hygiène.


Sur ces atolls, il y a peu de fruits et de légumes, le sol très calcaire de la barrière de corail ne se  prêtent pas au maraîchage.

Mais malgré toutes ces contraintes, les habitants vivent heureux où la solidarité et la gentillesse priment sur le côté matériel.
Les polynésiens profitent du moment présent et c’est leur plus belle richesse.

 

Fakarava, dernière escale dans les Tuamotu

Fakarava est notre dernière destination des Tuamotu. Nous survolons Rangiroa, vue paradisiaque….


Fakarava est beaucoup moins peuplée que Rangiroa et l’atmosphère est beaucoup plus paisible. Nous avons opté pour un mix tente pour les enfants et cabane pour nous et les affaires, nous avons vu sur l’océan pacifique et une fois de plus nous sommes bercés par le bruit des vagues.


Nous avons le petit déjeuner compris, ce qui est très agréable et une cuisine très bien équipée.
Après s’être renseigné sur les excursions et les clubs de plongée , Jules et Camille plongeront une fois et nous prendrons le temps de vivre.

 


Mardi matin, alors que les enfants regardent avec envie les enfants de l’île jouer en récré et qu’ils les attendent à la sortie des classes pour se rendre à la plage. Camille a la riche idée : et si on les mettait à l’école ?
Et c’est ainsi que dès le lendemain, Louise et Jeanne se rendent à l’école dès 7h30, ils commencent plus tôt ici car il fait très chaud ( même s’ils ont la clim en classe). Elles reviennent ravies, se sont fait pleins de copines et ont hâte d’y retourner.

Nous ne mettrons pas de photos prises dans l’école car tous n’avaient pas donner leur autorisation de droit à l’image.

 

Le car scolaire: un camion benne aménagé.

 

Le jeudi , les trois loulous vont donc à l’école avant de se rejoindre à la plage autour d’un goûter « crêpes » évidement.


Jules présentera des photos des différents pays ainsi que des pièces aux autres élèves.
A la plage, les fou- rire de la petite troupe, tout de même 12 enfants, troublent le calme de Fakarava et pour boire, les enfants cassent directement des noix de coco dont ils boivent le lait, les filles y prennent goût.

 

 

 

 

 

          
Vendredi , les enfants repartiront avec pleins de supers souvenirs et quelques coquillages pour leur plus grand bonheur.
Pour résumé, à Fakarava, on n’a pas vu les passes Sud et Nord, ni la plage de sable rose , ni les coraux incroyables mais nous avons profité de très bons moments avec tous ces enfants si gentils si éloignés du monde que nous côtoyons habituellement en France, ils sont préservés de la cruauté de nos cour de récré et cela fait plaisir à voir.

                    Les copines….        
Fakarava , c’est aussi un très beau lagon, où l’eau transparente et turquoise avoisine les 28 degrés….qui nous a invité à de nombreuses baignades .

 

Au revoir Fakarava…

Rangiroa

A Rangiroa, nous sommes accueillis par Ludwig, nous logerons 6 nuits chez lui via AirBnB. Sa maison se trouve côté récif, nous entendons les vagues du Pacifique.


A Rangiroa, le lagon est immense, 80 km de long et 20 km de largeur( deuxième plus grand lagon du monde, l’île de Tahiti et sa presqu’île y tiendraient à l’intérieur).. Il y a deux villages sur deux ilôts séparés. Il y a donc des bateaux de ramassages scolaires pour le collège qui se trouve à Avatoru.Il y a également un bateau-taxi entre les deux ilôts.

      
Après avoir pris rapidemant contact avec le club de plongée, nous décidons de partir dans la zone appelée « l’aquarium », ce qui veut tout dire.
Jeanne met son masque et regarde sous l’eau , elle ressort en s’exclamant : c’est le carnaval des poissons, tellement il y en a et surtout de toutes les couleurs. Nous passerons tous un bon moment.

             

Des perches pagaie
Au retour, nous irons manger chez Lili, restaurant recommandé par de nombreux blogeurs, où nous rencontrerons une autre famille tour du mondiste…Les 4 sous l’océan.
Puis nous scruterons la surface de l’eau au niveau de la passe de Tiputa, c’est l’endroit où se croisent les eaux du lagon et de l’océan, il y a beaucoup de courant ,c’est  connu comme aire de jeux pour les dauphins en fin d’après midi,

c’est OUAH !!!!!!!!

Avec Ludwig , apiculteur de l’île et passionné par les ressources naturelles de l’ïle, les filles apprendront à faire des colliers de fleurs entièrement naturels, le fil provient d’une feuille et elles enfileront fleurs de tiare et de frangipanier.

Mardi, Camille et les filles vont se baigner à proximité de notre logement, elles reviendront en hurlant, elles se sont faites piquer par une méduse, Louise se tient la gorge, direction le dispensaire.
Louise est très stressée, l’infirmière s’occupera bien d’elle mais elle a de belles marques rouges sur le cou, on espère qu’elles partiront rapidement car elles peuvent rester plusieurs mois apparemment, nous verrons….

Deuxième plongée pour les garçons, avec les filles ,nous resterons à bord, il y a des creux et des vagues énormes, les dauphins plongerons à côté de nous de part et d’autre du bateau, c’est magique . Jules aura la chance que ceux –ci passe juste à côté de lui pendant sa plongée ainsi qu’un thon et un napoléon aussi gros que lui et Camille verra un requin marteau de 3, 5 mètres.

Mercredi , nous partirons toute la journée en excursion avec Léon, nous traverserons le lagon en direction de l’île aux récif, nous sommes un peu secoué et au bout d’une heure , nous arrivons face à un paysage de carte postale….le soleil tape fort, Louise apprendra à tresser des chapeaux avec des feuilles, Jules et Jeanne fabriquerons une cabane à poissons avec des coquilles de bénitiers.

                      

Louise apprend à tresser un chapeau:

Et Camille sait maintenant ouvrir une noix de coco en moins de 10 secondes….

Les restes du repas sont donnés aux requins:

Après un barbecue en bord de lagon, s’être amusé avec les requins…nous reprendrons la route en direction de la passe de Tiputa et de l’aquarium, encore des dauphins et des poissons multicolores mais on ne s’en lasse pas…

Vendredi, nous sommes allés visiter la ferme à perles, ces perlicultures qui donnent naissance aux fameuses perles de Tahiti, visite très intéressante étant donné que nous n’avions aucune idée du processus pour obtenir une perle. ( article à part)


Ludwig nous a fait visité sa miellerie, de même comme nous n’avions aucune connaissance dans ce domaine, nous avons appris beaucoup de choses. ( article à part également)

C’est notre dernier jour à Rangiroa et c’est surtout les 10 ans de notre fils, il choisira une perle montée sur un hameçon en nacre sculptée comme cadeau-souvenir et fera une plongée dérivante, c’est-à-dire qu’il plonge l’entrée de la passe et se laisse porter par le courant jusqu’au lagon, en tant que maman , je ne suis pas très rassurée mais il semble tellement détendue , je m’abstiendrai de tous commentaires.
Il verra de nombreux requins ainsi que Camille, ils ressortiront enchantés de l’eau, Louise suite à sa piqûre de méduse, préfèrera rester avec Ludwig et son fils Lucas, par contre Jeanne ne s’arrête plus , elle observe sans cesse le fond marin et ce qu’il lui offre, il y a quand même 50 m à certains endroits, elle nous décrit chaque poisson avec le même enthousiasme.

Le club de plongée , en faisant cette plongée dérivante, a offert à Jules un très beau cadeau, jusqu’à ce jour, c’est le seul enfant de 10 ans ayant fait celle-ci (12 mètres de profondeur tout de même) après seulement 4 plongées….Merci au Raie Manta Club , à Christian et à Franck.

Nous finirons cette journée avec Lucas et son père autour d’un gâteau et 10 bougies.

   

Une semaine riche en échange, nous quittons une île mais aussi une gentille petite famille qui nous a accueilli très chaleureusement ; la gentillesse polynésienne.

Baptême de plongée pour Jules pour ses 10 ans

Et oui , notre grand garçon fête ses 10 ans en Polynésie, et donc ce sera un baptême de plongée suivi d’autres plongées dans les Tuamotu.

A son âge, Jules ne peut faire que des baptêmes , il plongera tout de même 6 fois et fera même une plongée dérivante , où il se laisse porter par le courant entrant dans le lagon…il verra requins, dauphins, raies, napoléon et pleins d’autres poissons durant ses plongées, il est très à l’aise et aime beaucoup cela.

 

Notre arrivée en Polynésie et Tikehau

Nous survolons encore le Pacifique en direction de Papeete, le bout du monde, 11 heures de décalage avec la France, seulement 5 heures avec l’île de Pâques mais nous mettrons quelques jours à nous en remettre.
Nous sommes accueillis par Lucas, Maire et Emmanuel, amis d’amis français. Lucas et Maire nous racontent de nombreuses choses, traditions de Tahiti. Nous irons à la plage où la magie opère très vite auprès des enfants : à quelques mettre du bord, des poissons multicolores nous tournent autour…
Le soir, pour le dîner, nous mangerons un délicieux poisson cru assaisonné au lait de coco et citrons verts, un régal.

Mercredi, nous prenons notre premier vol en direction de Tikehau, nous arrivons sous la pluie, nous montons notre tente entre deux averses sur la plage au bord du lagon et nous mettrons rapidement masques et tubas pour aller explorer les fonds marins : poissons multicolores et requins se déplacent autour de nous.

        
Tikehau fait parti de l’archipel des Tuamotu, ce sont des atolls, nous sommes donc sur la barrière de corail.

      

Jules a appris à nettoyer les poissons
Le réveil est plutôt matinal, 5h 30, Jules part aussitôt pêcher, il attrapera une dizaine de poissons, Louise hurlera de joie à chaque poisson et réveillera l’ensemble des vacanciers…..
Alors que Jules et Camille partent en plongée, nous resterons au bord de la plage, l’eau est agitée et ne permet pas de faire du snorkling et de plus Jeanne a 40 de température…
Jules fera son baptême de plongée comme un poisson dans l’eau , il sera très à l’aise, il descendra à 10 mètres, le moniteur devra le freiner tellement Jules est attiré par les profondeurs. Il rentrera ravi avec la seule envie de recommencer.
C’est le moment choisi par Jules pour ses 10 ans qui l’aura le 17 novembre, il pourra plonger ainsi sur les différentes îles des Tuamotu sur lesquelles nous nous rendons.


A la pension Justine, le cadre est plutôt idyllique, plage de sable blanc, eaux turquoises. Nous faisons la connaissance d’une famille bretonne installée à Papeete, ils sont en vacances avec leurs 4 enfants qui ont à peu près l’âge des nôtres, dans un esprit de colonie, ils joueront tous les 7 ensembles .
Grâce à Nathalie, la maman, et ses connaissances, nous éviterons de ramasser des coquillages dangereux et pourtant si jolis mais bon comme ils sont mortels, nous nous contenterons de les regarder et non de les toucher.


Nous rencontrerons aussi Agnès qui en est à son deuxième tour du monde, c’est un peu comme une drogue…belle route à elle.
Nous ferons griller sur la plage les poissons pêchés par les enfants, Jules apprendra à vider les poissons et à donner les restes aux requins ( il ne fallait pas compter sur moi, c’est sûr). Les enfants apprendront aussi à débourrer une noix de coco, c’est-à-dire enlever toute l’enveloppe qui recouvre le noyau que nous mangeons.


Cette pêche nous permettra de manger deux repas.

Un matin, nous partirons en famille sur le Zodiac du club de plongée, nous traverserons le lagon en direction de la passe, la passe est l’endroit où l’océan communique avec le lagon , à cet endroit , il y a souvent de nombreux poissons. Le programme est donc de plonger pour Jules, Camille et moi-même ( Deuxième tentative de baptême avec avoir paniquer dans les Cyclades) et snorkling pour les filles ( il faut avoir 8 ans pour plonger en bouteille).
Jules et Camille plongeront et découvriront les fonds marins en toute quiétude alors que pour ma part, sitôt qu’on s’éloignait de la surface, un sentiment de panique m’envahissait , j’ai beaucoup de mal à respirer cet air comprimé, je me contenterai de faire du snorkling , vu la clarté de l’eau, je peux voir les poissons à plus de 20 mètres. Comme certains ne sont guère rassurants à mes yeux, je préfère les voir de loin ( murène et requin).
Louise se fera plaisir alors que Jeanne préférera rester sur le bateau à jeter des morceaux de noix de coco aux poissons.

Pour la première fois, nous avons donc utilisé nos tentes, expérience peu concluante pour les adultes, trop petite , pas assez d’air, trop chaud…nous trouverons une alternative pour Fakarava.

Nous ferons du kayak en famille…..

Le bal des requins, juste au bord…

Même pas peur….

Après 4 jours, nous reprendrons notre route ou plutôt notre envol , vers Rangiroa , le plus gros atoll des Tuamotu.

Paysages splendides….

L’île de Pâques: Rapa Nui

Nous quittons le continent Sud américain , 5h30 de vol nous sépare de l’île de Pâques, ainsi nommée car découverte un dimanche de Pâques . Elle est rattachée au Chili depuis 1888.


L’isla de pascua fait partie du triangle polynésien, d’ailleurs les habitants se sentent plus polynésiens que Chiliens.
Ils appellent leur île : le nombril du monde, cette île est perdue au milieu du Pacifique à 3700 kilomètres des terres.
Pour atterrir, les ailes de l’avion frôlent les collines bordant l’unique piste d’atterrissage.
A notre arrivée, la chaleur et l ‘humidité se font tout de suite ressentir. Nous sommes accueillis par Rose-Marie avec des colliers de fleurs de bougainvilliers.


A peine, le logement présenté, elle nous emmène à la fête de la langue Rapa Nui où toutes les écoles présentent des danses en costumes traditionnels, des chapiteaux présentant des créations d’enfants qui montrent la culture de l’île.


Il n’y a que 2 heures de décalage avec le Chili mais les enfants sont faim, on part à la quête de nourriture, des habitants nous offriront quelques petites choses à grignoter mais comme cela ne suffit pas à calmer la faim de notre tribu , nous nous rapprochons d’un stand, et la femme qui le tient , parle français couramment, nous apprenons qu’elle a passé 10 ans en France et que ces trois enfants sont français et le dernier à 9 ans.
Aussitôt, Jules sympathise avec Kakapa.

 

Ils se baignent ensemble dans une piscine naturelle , première baignade depuis le Mexique..


Comme il est convenu que Kakapa nous accompagne le lendemain dans la découverte de l’ïle et des moaïs, nous cherchons donc sa maison le lendemain.
Sa maman, Pepe, nous attendra sur la plage de l’autre côté de l’île pour un pique-nique-barbecue de poissons…
Le site le plus proche de Hanga Roa est Tahai, une partie de ces moaïs a été rénové dont certains par Le grand-père de Pepe, surnommé Kakapa.


Nous continuons en direction de Akahanga où les moaïs sont tombés et ont glissé. On peut voir les coulées de lave qui ont durcit au contact de l’eau de mer.

 


L’île de Pâques est une île volcanique : 2 volcans : Rano Raraku et Rano Kau.

Puis nous allons à Rano Raraku pour observer la carrière où étaient sculptées les statues, certaines sont à moitié enterrées, d’autres n’ont jamais été finies. Une statue était réalisée en mémoire de chaque personne importante qui décédait, ils mettaient environ 2 ans pour en faire une. Pepe nous explique qu’ils les faisaient rouler sur des rondins pour les déplacer , des légendes disent que ces statues étaient déplacées par la force de l’esprit, il y a encore beaucoup de mystère autour de géants.

 

La route continue en direction de Tongarki où 15 moaïs nous font face, un seul possède un chapeau, ils sont sur un piedestal et nous dominent de leur hauteur.

Un peu plus loin, au bord de la plage Anakena, d’autres moaïs portant des chapeaux se dressent sous le soleil au bord du sable blanc et des palmiers.


Nous passons une très agréable journée en leur compagnie ; le soir, nous avons réservé un spectacle de danse traditionnel , nous les rejoindrons après dans leur maison surplombant océan et moaïs.

   
Nous apprenons de nombreuses choses sur la façon de vivre des habitants de l’ïle, ils visent l’autonomie par rapport au Chili car ils possèdent de nombreuses richesses dont les bénéfices sont souvent pour le Chili.

 

Le deuxième jour, nous irons voir le site Puna Pau, c’est ici qu’ils sculptaient les chapeaux qui étaient fait dans une autre roche, plus rouge.


Nous irons voir également les seuls moaïs qui font face à la mer, ils se trouvent au milieu de la nature et surveillent l’horizon.


A la pointe de l’ïle, nous irons observer le cratère de Rano Kau ainsi que l’ancien village Orongo en bord de falaise.


La mer étant trop agitée, nous ne pourrons ni pêcher ni plonger.
Nous passerons 3 jours auprès de Pepe, Kakapa et Pablo, ils nous feront partager des moments chaleureux avec leur famille autour du feu et de quelques bières….

On nous invite à revenir, c’est le genre de promesse sur laquelle nous ne pouvons nous engager…
Nous quittons un peu trop tôt à notre goût cette ambiance et ces personnes, Pepe et Kakapa nous accompagneront à l’aéroport à destination de Papeete.