Dernier soir avant le départ pour les îles du Pacifique…

Pizza-film, Vaïana semble correspondre tout à fait à nos prochaines destinations.

Nous décollons demain pour l’Ile de Pâques  où nous resterons quelques jours (sans connexion) puis nous rejoindrons la Polynésie Française.

Nous ne pourrons pas forcément donner des nouvelles mais c’est normal alors pas d’inquiétudes…. tout va bien.

 

Santiago avec les enfants

 

nous avons fait le choix d’orienter nos quelques jours à Santiago pour que nos enfants s’amusent…et ce n’est certainement pas en visitant églises et musées historiques qu’ils se seraient amuser donc nous sommes allés passer un après-midi au musée interactivo, une sorte de cité des sciences où les enfants touchent, manipulent et où même les grands passent un bon moment.

LES BULLES GEANTES

LE POUVOIR DE L’AIR

UN TABLEAU FAMILIAL EN CLOUS…

UN LIT DE CLOUS 

CONSTRUCTION D’UNE MAISON EN BRIQUES DE MOUSSE

Jules était trop grand, petite déception)

Le parc Bicentenario où l’on peut donner à manger aux flamants roses…

Et pour fêter Halloween , nous passons la journée à Fantasilandia, un parc d’attractions se trouvant dans le parc O’higgins, de nombreux personnages déambulent dans le parc, ils sont assez effrayants ( nous n’avons pas pris de photos car  trop de manèges à faire…)

Ce manège a rencontré un vif succès auprès de Jules où le but est d’arroser les autres avec des pistolets à eau…

Les enfants sont même allés quémander des bonbons dans notre immense immeuble… entre le 11 ème et 19 éme étages…

Nous profitons d’être à Santiago pour finaliser nos achats en direction des îles…

Nous avons passé quelques jours très agréables….de nouvelles aventures nous attendent…

Valparaiso

De Santiago, il faut compter entre 1h et 1h30 de route pour se rendre à Valparaiso, au bord de l’océan Pacifique.

C’est une ville portuaire qui ayant attirée de nombreux artistes lui vaut son côté bohème.

 » Principal port marchand sur la route du Cap Horn et de l’océan Pacifique, Valparaiso était un mouillage incontournable pour les navires étrangers ( notamment baleiniers) et sa position était cruciale pour les exportations de blé chilien à destination de la Californie à l’apogée de la ruée vers l’or. Marchands et investisseurs de tous horizons en firent alors la capitale financière du pays. Mais le séisme de 1906 et l’inauguration , en 1914, du canal de Panama, amorcèrent sont déclin. Aujourd’hui , Valparaiso demeure une escale importante pour les navires de croisières, et les exportations florissantes de fruits chiliens en ont également redynamisé le port. La ville , capitale législative du Chili depuis 1990, a été élue capitale culturelle en 2003. L’Unesco l’a inscrite au patrimoine de l’humanité, provoquant une flambée touristique. » Lonely Planet – Amérique du Sud

Après nous être restaurer au mercado cardonal , au-dessus des marchands de fruits et légumes, il y a de nombreux restaurants de fruits de mer et poissons.

Les étales débordent de fraises …une première pour nous  en cette fin octobre.

Nous décidons de prendre un des 15 funiculaires de la ville pour grimper un peu sur la colline. Le plus ancien datant de 1883, l’ascensor Concepción, qui fonctionnait autrefois à la vapeur était en travaux… nous prenons donc l’ascensor El Peral datant de 1903.

Puis nous  déambulons  dans les ruelles de Valparaiso où nous pouvons admirer de nombreuses fresques colorées avec des finitions incroyables. Certaines s’adaptent au relief du mur , d’autres se fondent dans le paysage comme sur ces marches d’escalier.

Du haut du Cerro Concepción , on peut admirer une très grande fresque inaugurée début 2012, elle est à l’horizontale, elle montre un personnage un peu déstructuré, elle couvre la surface de plusieurs bâtiments.

La fresque de l’artiste Chilien Inti

Sur le port, nous verrons un énorme cargo déchargeant ses containers.

Une journée très agréable sous le soleil.

Plus de fresques ici:

Fresques murales à Valparaiso

Vers le Nord…vers la chaleur…??? direction Santiago

et c’est bien la première fois en tant que français que nous remontons vers le Nord pour retrouver chaleur et soleil…

 

2 jours de route pour rejoindre Santiago, capitale du Chili, notre dernière destination en Amérique du Sud.

Et c’est ainsi, en longeant des forêts d’eucaplytus, des champs de colza, de vertes prairies où paissent moutons et vaches, que nous passerons le cap des 10 000 kilomètres…

Retour à 0, 0km ….on a fait le tour…

10 000 kilomètres en 5 semaines avec une boite manuelle et sans régulateur de vitesse , nos aller-retours vers l’ouest en France vont nous paraître de la rigolade…

Nous passerons une nuit à Los Angeles au Chili, pas de détour inutile pour atteindre Santiago.

Nous arrivons à Santiago dans l’après-midi, un logement dans un immeuble grand standing au 16ème étage sur 29…

      Il fait beau et chaud, les filles ont immédiatement troqué pantalons et baskets contre robes et tongs…. 

En route pour Chiloe…

nous avons pris le bateau avec notre voiture, ce qui était plutôt marrant, en plus nous avons pu apercevoir quelques dauphins.

 

 

 

 

 

En nous rendant à notre logement, nous irons faire un tour en bateau  non loin de Ancud afin d’apercevoir manchot de Magellan et de Humbolt, nous verrons aussi des cormorans, des pélicans, des canards…

Chiloe est très verte, c’est très agréable

La plage pour partir en bateau vers les petites îles pour voir les manchots.

Nous embarquerons avec des pêcheurs proposant de faire le tour des petites îles afin de voir les manchots et autres oiseaux.

Fait étrange, nous sommes 9 à monter à bord et nous sommes tous français….il n’y a personne d’autres dans les environs…

Afin de ne pas se mouiller les pieds pour monter à bord du bateau, voici la solution, une nacelle à roulettes…. Manchot de Magellan que vous commencez à connaître et l’autre qui est gris et qui a moins de blanc est un manchot de Humbolt

Les cormorans, ils ont des becs et des pattes rouges, ils sont très beaux. D’autres oiseaux… L’air marin… Nous avons plusieurs capitaines aujourd’hui et de premier choix…..

Dès notre arrivée , les maisons sont hautes en couleurs. Chiloe est une île assez grande où il fait bon vivre. Connue pour sa faune très riche, ses très belles maisons sur pilotis: les palafitos et ses nombreuses églises en bois.

   

L’église Nercon proche de notre logement, même les piliers sont en bois.

L’église  de Castro donnant sur la place principale .

Tout en mosaïques multicolores….

Les Palafitos, ces maisons sur pilotis sont sur la terre ferme d’un côté et les pieds dans l’eau de l’autre, ce sont des habitations typiques de cette île. 

 

La quasi totalité des maisons se trouvant sur cette île ne touchent pas le sol, elles sont toutes surélevées sur des blocs de béton, les constructions sont en bois et certaines architectures sont assez surprenantes.

Sur le port…

                     

Nous logeons sur les hauteurs avec une vue magnifique sur la baie de Castro.

Pour notre deuxième jour, nous irons nous promener dans le centre de Castro et dans la ville de Dalcahue où nous verrons un cygne à cou noir  typique de l’île de Chiloe.

L’artisanat de la laine est très présent sur Chiloe, la laine produite sur cette île est connue dans tout le pays.    Un cygne au cou noir, un oiseau connu pour être présent sur cette île.

Moments de jeux….

Une des nombreuses églises en bois que compte Chiloe à Dalcahue.

 

Notre arrivée au Chili et encore des mammifères marins

Après s’être débarrassé de notre miel , de nos fruits, de notre morceau de fromage, et que le douanier ait vérifié que nos œufs étaient cuits, nous passons la frontière chilienne. 

Et oui , les Chiliens ont très peur des bactéries et surveillent étroitement toutes les entrées sur leur territoire .

Nous passons pour la seconde fois la Cordillères des Andes mais heureusement cela est beaucoup moins fatiguant que notre premier passage au Nord où nous avions du passer de nombreux cols.

Mais la météo nous informe que remettre notre short et nos tongs , ce n’est pas pour tout de suite…

Nous arrivons à Puerto Montt, au bord du Pacifique, la ville sous la pluie est peu accueillante et ne semble pas des mieux fréquentées.  Mais nous n’avons prévu de n’y rester que deux nuits.

Notre logement est au fond d’une cour , très sombre, il y fait très froid et cela sent une odeur de « cave-grenier » qui va imprégnée nos cheveux et nos vêtements….et je n’aime pas cela…

Après avoir passé une nuit collée à Jeanne qui est une vraie petite bouillote ( ce qui peut avoir ces avantages dans certaines situations), nous partons découvrir le Mercado connu pour son poisson frais et ses souvenirs. Au-dessus de celui-ci , nous pouvons nous restaurer des produits de la mer, ultra frais, le cuisinier va chercher les produits directement en fonction de notre commande.

Alors que nous attendons sagement et impatiemment nos filets de saumon à la plancha ou autre crabe royal, nous sommes intrigués par des grognements venant de l’extérieur, on se penche à la fenêtre et nous découvrons de gros lions de mer qui sont en train de sortir de l’eau juste en dessous du restaurant.

Alors, nous voilà obligé d’aller voir cela de plus près.

Voici le récit de Jules:

Je suis allé manger dans un restaurant, j’ai vu qu’il y avait du saumon alors j’étais ravi .Puis j’ai vu des lions de mer, un poissonnier est arrivé avec des déchets de poissons pour nourrir les lions de mer. Avec les filles, on leur a lancé du poisson. Les lions de mer  grognent, ils ont des dents géantes, de petites griffes dans leurs nageoires ainsi que des oreilles minuscules. Ils sont énormes surtout le mâle.

 

  

Un petit tour par le marché qui donne envie de produits frais…..:

Des filets de saumons….à perte de vue…..Les filles observent un poissonnier en train de nettoyer des oursins, ils en font des conserves  ou le font cuire dans du jus de citron.

Quelques belles araignées de mer…

Des brochettes de moules séchées…cela nous inspire pas….Ici les moules sont géantes….

 

 

Bilan de nos 3 semaines en Argentine

 Nous avions prévu d’y passer un mois , vu les distances à parcourir, mais nos enfants nous ont agréablement surpris, et nous avons pu rejoindre les points qui nous intéressaient plus rapidement que prévu.

Voici, notre parcours …quelques kilomètres en plus pour les erreurs de route ou diverses excursions…

L’Argentine, c’est 2, 780 millions de km² , la France, c’est 551 695 m²

Une carte pour que vous vous rendiez bien compte…

L’argentine est immense, on ne peut s’en rendre compte sans y être. 

Les routes sont droites et à perte de vue, le paysage évolue peu. Coté Ouest, ce sont de grandes plaines peuplées de vaches puis complètement désertes quand nous arrivons en Patagonie.

D’un bout à l’autre du pays, nous pouvons voir des merveilles de la nature complètement différentes.

Au Nord, les chutes incroyables d’Iguazu, en descendant l’immense capitale de Buenos Aires, en Patagonie, la péninsule Valdes et ses mammifères marins, puis le spectaculaire glacier de Perito Moreno et nous finissons pas une jolie ville au bord d’un lac et entourée de montagnes, San Carlos de Bariloche, la petite suisse.

    Iguazu…

Pause repas au soleil dans le quartier de la Boca à Buenos Aires

Buenos Aires…..

La péninsule Valdes: Baleines, pingouins , éléphants de mer… 

Glacier Perito MorenoUn tatou

San Carlos de Bariloche

Nous ne serons pas allés voir les vignobles de Mendoza, une prochaine fois peut-être…

La façon de vivre est très proche de la nôtre, j’entends notre vie  » française », juste le fait qu’ils boivent du maté tout au long de la journée, c’est une  plante séchée qui infuse dans de l’eau chaude; c’est pourquoi que de l' »agua caliente » est proposée dans toutes stations -essence et autres lieux surprenants, il y a des distributeurs dans la rue, au supermarché…

 

Les Argentins se promènent avec leur tasse et leur touillette spécifique à la consommation de Maté.

Personnellement, je n’ai pas accroché et le reste de la famille n’a pas testé.

Nous garderons de très beaux souvenirs de ce pays, des spectacles de la nature gravés dans nos mémoires.

Nous avions hésité à louer une voiture, nous n’avons aucun regret d’avoir découvert l’Argentine par la route, nous avons pu ainsi se rendre compte de l’immensité de ce pays, observer la faune et les variations des paysages au fur et à mesure, nous avions une liberté très appréciable …et profiter ainsi des endroits où nous nous sentions bien.

Nous aurions pu y rester plus longtemps mais le monde nous attend, d’autres horizons…et comme le monde est grand, il faut faire des choix.

 

San Carlos de Bariloche

Ce sera notre dernière étape en Argentine, quelques jours à Bariloche pour se remettre de nos kilomètres et profiter de cette ambiance « Chamonix »…

San Carlos de Bariloche est surnommée « la petite Suisse », chalets en bois, boutiques de chocolat, Saint Bernard en Peluche plantent le décor de cette jolie ville. C’est une station de ski prisée des Argentins, elle a fermé ses pistes le 15 octobre.

Nous prendrons un télésiège à quelques kilomètres de là pour montrer au Cerro de Campanario, on aurait pu le faire à pied mais c’est beaucoup plus fun ainsi …

Arrivés au sommet, nous pouvons admirer l’ensemble des lacs se trouvant dans ce massif montagneux, un très beau panorama sous le soleil , ce qui rend ce moment encore plus appréciable.

Et maintenant , il faut remonter vers le Nord..Ruta 40,

jusqu’à San Carlos de Bariloche où nous passerons vers le Chili.

1400 kilomètres nous attendent, 17 heures de voiture… nous ferons une étape à Perito Moreno( la ville) où nous dormirons dans une cabana au camping municipal…

La route est longue mais petit à petit , le paysage varie, offre de nouveaux horizons, c’est beaucoup plus vallonné la végétation apparaît un peu plus verdoyante.. Nous prendrons la célèbre RUTA 40 qui remonte jusqu’en Bolivie, nous avons l’impression d’être seul sur la route, seuls au monde.

Les routes nationales ne sont pas toujours goudronnée…nous sommes un peu secoués dans notre Renault Symbole….

Une route à l’infini….

Lac Gral Carrera proche de Perito Moreno

 

 

 

A la place de compter les voitures rouges, on recherche les squelettes de vécunias en bord de route, c’est pour dire.

Les vécunias sont des « lamas » sauvages, il y en a énormément aux abords des routes, malgré les barrières et barbelés pour les empêcher de passer et de provoquer des accidents, ils essayent quand même de sauter  par -dessus et parfois se blessent et meurent.

Quelques photos de notre trajet et du lac Gral Carrera proche de Perito Moreno.