Welligama

Après avoir visiter une partie du centre du Sri Lanka , nous posons nos valises au Sud et n’écoutons pas les « on dit » : il va pleuvoir….
Après 3 bus, nous arrivons à Welligama, station balnéaire, hors saison ,alors plutôt calme. Cet endroit est connu pour débuter le surf.
Alors le programme sera : école ( et oui il faut bien avancer un peu de ce côté-là aussi) et surf.

Toute la famille prend des cours et s’entraîne au milieu des vagues. Et tout le monde arrivera à se mettre debout, quelle fierté pour nous parents de voir nos trois loulous être en équilibre sur l’eau et nous d’arriver cet exploit de tenir en équilibre sur les flots.


Départ et retour de pêche sur la plage de Welligama, même galère mise à l’eau ou retour sur le sable à la force humaine, nous leur avons même quelques fois prêter main forte.

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Nous irons passer une journée à Galle.

Galle en images…

Nous essaierons de découvrir Merissa mais étant hors saison, beaucoup de choses sont en travaux en prévision de la prochaine saison donc nous ne sommes pas conquis et ne ferons que y passer.
La semaine où nous sommes à Welligama correspond à une fête importante pour les bouddhistes, il s’agit de fêter l’arrivée de Bouddha sur l’île.
Il y a des défilés, des stands, de la musique et des hauts parleurs dans toute la ville pour que tu ne loupes rien de festivités….comment vous dire , malgré notre côté pacifiste , nous avons tous pensé à un moment ou à un autre d’aller bâillonner le speaker….c’était insupportable, nous l’entendions dès les premières lueurs du soleil et il s’arrêtait alors que la lune était haute dans le ciel….

  

on fait la queue pour avoir une glace offerte

 

Nous avions loué un appartement , ce qui nous a permis de nous faire à manger et d’avoir des plats ainsi pas épicés….et ça fait du bien.

De la terrasse:

 

Au niveau météo, nous avons eu quelques averses mais très furtives et le soleil brillant de suite, tout séchait dans l’heure. Nous avons passé un belle semaine avant de partir vers notre dernière destination…Les Maldives.

Comment gérons-nous le budget?

Aujourd’hui, nous allons vous expliquer comment nous avons géré notre budget cette année.

Tout d’abord, nous n’étions pas en vacances car quand nous sommes en vacances, nous ne travaillons pas mais nous sommes payés or depuis septembre 2017, nous n’avons plus de salaires.

Depuis 10 ans, depuis le jour où a muri notre idée de tour du monde, nous avons mis de l’argent de côté afin d’atteindre la somme nécessaire pour partir à 5.

Ensuite, nous avions un budget de 15 000 euros par personne pour l’année : vols long courrier, vols internes, nuits, repas, loisirs, visas….mais aussi vaccins, équipements( sacs, tentes, matelas….), assurance maladie( et oui plus de sécu…ni d’assurance par la CB au-delà de trois mois de voyage), frais bancaires.

Puis nous avons choisi les pays où nous voulions nous rendre.
Grâce à deux sites internet de voyageurs : tourdumondiste et acontresens, nous pouvions nous rendre compte du budget nécessaire par pays par jour par personne et en fonction des saisons.

https://planificateur.a-contresens.net/budget.html

Il faut savoir qu’une journée en Australie ne coûte pas le même prix qu’une journée au Cambodge.

1 jour en Australie/ pers : 54 €        1 jour au Cambodge/pers : 20 €

Nous avons dressé un tableau excel afin de voir le budget global…et c’est ainsi que nous avons décidé d’éliminer le Canada ,les Etats Unis ou encore le Japon car ce sont des pays chers et privilégié la Polynésie, la Nouvelle-Zélande ou encore l’Australie.

Pour vous donner un ordre d’idée , le budget pour une journée en France : 52 euros/pers ( transport, logement, repas, loisirs)

Certains nous dirons : « La vie en Asie ne coûte pas chère »….certes mais le budget alloué aux pays d’Asie est en fonction du coût de la vie dans ces mêmes pays.

1jour en Polynésie/famille : 310 €   1 jour au Viet Nam / famille :110 €
Mais 1 kilo de tomate en Polynésie : 8 euros et au Viet nam : 35 cts…

Donc une pizza à 3, 50 euros au Cambodge, c’est super cher, un jus de fruits frais à 1, 20euros en Thaïlande et bien c’est aussi cher… quand tu sais que tu peux manger pour 1 euro par contre une plaquette de beurre en Polynésie à 6 euros , on est content.

Nous avons très souvent dit non à nos enfants mais ils l’ont bien compris car on ne se nourrit pas de pizza ou de frites et en buvant des boissons sucrées pendant un an, on ne peut pas acheter tous les souvenirs de la planète sous prétexte que ce n ‘est pas cher. Si l’on voulait dégager du budget pour faire des loisirs, il fallait faire attention et chaque euro comptait.

Il faut savoir aussi que les loisirs dans les pays où le coût de la vie est peu élevé voire très peu élevé, les entrées aux différents édifices ou parcs est multiplié par 10, 20 par rapport aux locaux, ce qui est bien pour eux, cela leur permet ainsi de s’y rendre mais cela crée un budget. Une chance est que les enfants payent souvent moitié prix et nous disons que Jeanne a 4 ans depuis un an, au début nous n’étions pas loin de la vérité mais maintenant ,ils la trouvent grande pour son âge.

Exemple : entrée du temple au Sri Lanka : 1000 roupies pour nous ( 5 euros) et pour les Sri Lankais : 100 r ( 50 cts)
Accès parc national Costa Rica : 25 euros pour nous et 2 euros pour les locaux….

Pour vous donner un autre exemple, en Argentine, nous avions loué une voiture qui prenait 42 euros sur notre budget, elle consommait beaucoup, parfois il fallait faire deux pleins par jour et il nous restait 30-40 euros pour dormir et se nourrir sachant que la moindre chambre était à 50 euros alors autant vous dire que Camille et les enfants n’ont pas trop vu la couleur des fameux steaks argentins.
Nous avons beaucoup mangé de nouilles lyophilisées.

En Polynésie, nous avons pu faire de la plongée car nous dormions en tente et que nous avions eu accès à des réductions par des personnes sur place pour nos vols internes.
En Australie, grâce à nos nuits en camping, nous avons eu un gros budget loisirs.

En Nouvelle-Zélande, nous nous entassions dans notre petit campervan qui avait du faire 300 fois le tour du pays et c’était génial.

Bref , tout cela pour vous dire que nous n’avons pas passé un an à boire des cocktails au bord de piscine à débordement mais que nous avons profité à fond, nous avons eu la chance de faire quasiment tout ce que nous voulions, nous n’avons pas toujours bien mangé , nous n’avons pas toujours très bien dormi mais nous avons vécu des choses, des moments extraordinaires.

Ce n’était pas de vacances mais une expérience inoubliable où nous avons profité de la vie du bon côté : passer du temps en famille en en prenant pleins les yeux, le nez, les oreilles….et en faisant de merveilleuses rencontres.

Nous avons fait nos comptes tous les jours ( chose que nous n’avons jamais fait en France) et avons respecté notre budget. Nous avions la chance d’avoir un Euro fort par rapport au Dollar.

Afin de réduire nos frais bancaires, nous avions deux cartes Czam Carrefour , pas de frais pour payer à l’étranger et seulement 1 euro pour chaque retrait plus les frais propres à chaque pays. Camille approvisionnait ces deux comptes à partir de notre compte courant.

Dans certains pays comme l’Argentine, les frais sont très élevés y compris pour les habitants.
Ex : pour 100 euros, 5 euros de frais argentin + 1 euro, tu ne peux retirer plus et tu peux rarement payer en carte…. En moyenne , cela nous a coûté 10 euros par jour donc sur 30 jours 300 euros soit 2 jours de budget journalier pour la famille.

Autre économie et pas des moindres : l’eau potable. Nous ne nous rendons pas compte en France la chance que nous avons d’avoir de l’eau potable qui coule à flot à notre robinet dans nos toilettes ou encore notre baignoire. Avant de partir, nous avions investi dans un système pour filtrer l’eau afin de la rendre potable, cela nous a permis d’être autonome en eau, de faire des économies car 1 pack d’eau par jour, c’est cher et c’est lourd et puis repensons à notre chère planète, nous n’avons pas surconsommé de bouteilles en plastique.

Les prochaines payes arriveront fin septembre alors nous ferons encore attention quelques mois mais nous pensons que les enfants ont pris conscience de la valeur de l’argent et des priorités, un bel apprentissage pour leur vie future.

Jules était étonné qu’ un morceau de Comté qu’ils engloutissent en 2 jours à la maison en France coûte l’équivalent de deux repas en Thaïlande….pour 5.

Mais on ira quand même en acheter car cela fait un an que nous n’en avons pas mangé……

Parlons sérieusement, parlons crêpes

On nous avait objectivé 1500 crêpes, à 17 jours de notre retour, nous savons que nous t’atteindrons pas notre objectif surtout que nous finissons par 9 jours de pension complète.
Mais pour ne pas s’arrêter sur un nombre « batard » nous avons bon espoir d’arriver à 1000 crêpes.
Alors cette semaine où nous avons une cuisine ( mais le petit déjeuner compris ), nous mettons le paquet…à midi nous avons passé les 900 crêpes et la 900ème était au « Happy cow », version autrichienne de la Vache qui rit, oui c’est bizarre mais quand on est en manque de fromage et bien on trouve ça bon….. C’est notre Louise qui l’a englouti.

Comment dégouter ses enfants des crêpes, manger 100 crêpes en 6 jours……………..

Ratnapura

Nous quittons Ella et ses plantations de thé pour Ratnapura et ses mines de pierres précieuses et plus précisément de saphirs, leur renommée et mondiale, plus de 70 % des saphirs proviennent de cette ville.

Pour Jules qui se passionne pour les minéraux, il ne pouvait rêver mieux. Nous réservons 2 nuits dans un hôtel tenu par une famille possédant des mines ; nous comptons bien profiter d’explications et pourquoi pas de visites…

Nous sommes comblés , Rohan, nous emmène voir sa boutique et nous montre et explique les différentes pierres ainsi que leur valeur en fonction de leur qualité. Nous sommes surpris que ces « vulgaires graviers » à nos yeux soient en réalité de véritables trésors.

Les enfants repartent avec quelques pierres brutes qu’ils gardent précieusement ( ce ne sont pas des saphirs mais quand même…)

Nous ne pouvons visiter la mine de Rohan car il a beaucoup trop plu et elle est en arrêt. Et oui , il pleut beaucoup à Ratnapura, plus de 400 mm d’eau par an.

Ici, c’est un ancien lac entouré de montagnes qui s’est asséché et les couches successives de sédiments ont conservé en plus de nombreux fossiles, de belles pierres bleues que nous appelons saphir. Il en existe aussi des jaunes, orange, blanc, rose et vert. Le plus gros saphir bleu au monde provient de cette ville et orne la couronne de la reine d’Angleterre.
Plus la pierre est claire et non traitée plus elle a de la valeur et bien sûr la taille change aussi la donne.

Nous allons donc visiter la mine ou plutôt les alentours de la mine d’un de ces amis. Contrairement à Potosi ( Bolivie) où il fallait s’enfoncer dans la montagne, ici il font une sorte de puits où ils descendent jusqu’à trouver un filon puis ils arrêtent de creuser en profondeur et partent en galerie pour suivre le filon. Les travail et dur mais les conditions sont moins dur que celles que nous avions pu voir et comprendre dans la mine d’argent. Les mineurs travaillent de 8 h jusqu’ à 16-17h mais comme ils sont payés en fonction de leurs trouvailles , il est grisant de travailler beaucoup en quête de la pierre bleue. Quand une pierre est trouvée, la somme récupérée est partagée à 50 /50 entre le mineur et le propriétaire de la mine.
La façon de construire le puits reste traditionnel depuis plus de 200 ans avec du bois exotique supportant très bien l’humidité, il y a une pompe pour évacuer l’eau et une pour amener de l’oxygène.

 

Les graviers qui renferment peut être des trésors sont déposer sous une bâche avant d’être trier avec soin. Les enfants cherchent et trouvent quelques « pierres » essentiellement des quartz.


Nous passons un très bon moment avec Rohan ,ce passionné et connaisseur de pierres précieuses et très intéressé par son pays et l’évolution de celui-ci, son grand père était très haut placé alors que les britanniques étaient présents, sa famille possède de nombreux terrains exploitables. Nous sommes accueillis dans sa famille avec laquelle nous partageons un repas ( avec les doigts).

Ella

Nous voici dans les montagnes, nous craignions d’avoir froid mais les journées sont chaudes et ensoleillées et les nuits plus fraîches, parfait…
Nous logeons dans une famille adorable, un couple d’enseignants retraités qui est aux petits soins pour nous rendre la vie belle.

Les enfants prépareront à manger avec eux….

et Camille et Jules s’incrusteront pour regarder un match FRANCE -PEROU

 

Autour de notre logement…..

Qui dit montagnes dit montée donc il faut monter pour mieux redescendre….
Nous irons faire la balade au Little Adam’s Peak, une très belle vue sur les montagnes alentours et les plantations de thé.


On fera le retour en bus car  » on n’en peut plus maman!!! »

Nous ferons la visite de la fabrique de thé, avec démonstration du processus de séchage et une dégustation, même Jeanne boira du thé !!!

 

Nous remonterons la voie ferrée en direction de Badulla jusqu’au Nine Arch Bridge, ce viaduc repose sur 9 arches massives, il a été construit en 1921 pendant la période coloniale britannique.

 

On a croisé un groupe d’étudiants sri lankais qui ont enchainé les selfies avec chacun d’entre nous alors ils pouvaent bien poser pour une photo souvenir…

Jeanne a sauvé un papillon qui était coincé sous les rails dans le tunnel, elle l’a gardé précuationnesement dans les mains jusqu’à ce qu’il retrouve ses esprits et prenne son envol , elle était ravie pour lui car il s’est envolé très très haut…

Dans le train entre Kandy et Ella

Comme prévu , nous arrivons de bonne heure et de bonne humeur à la gare de Kandy.
Nous obtenons 5 billets pour la seconde classe, ici il y a trois classes.


Nous guettons l’arrivée du train comme de nombreux voyageurs en se demandant si nous aurons ou non une place assise et ça rien n’est moins sûr.
On briffe les enfants ; « Dès que le train arrive, vous sautez dedans , vous vous faufilez et vous trouvez des places » mais malgré toute leur bonne volonté et énergie déployée dans cette mission, ils échouent et se retrouvent assis au sol dans le wagon bar de la troisième classe alors ça râle….


Mais comme les sri lankais sont très gentils, Jules obtient une place puis Jeanne et moi pour finir par avoir deux banquettes à côté de la fenêtre ce qui nous permet de voir le paysage car c’est l’objectif premier de ce trajet en train en plus de vivre cette expérience avec les locaux.
Le paysage est grandiose, la plus belle ligne de train que nous ayons pris, à flanc de montagne, on passe sous des tunnels( où tous les enfants du train crient par la fenêtre), sur des ponts, on longe des immenses plantations de thé, des forêts d’eucalyptus…la fenêtre grande ouverte…certains font le trajet assis sur le marche pied des voitures…


Nous apercevons des rhododendrons sauvages sur une partie du trajet, ils sont immenses et n’ont pas besoin de tous nos soins prodigués pour avoir de magnifiques fleurs colorées.
Ce trajet de 130 kilomètres par la route s’effectue en 6 heures en train…pour 1 euro par personne…pourquoi se priver d’un tel moment , d’un tel spectacle…

Matale

Nous avons décidé de nous y arrêter car je souhaitais voir un jardin d’épices malgré les avis négatifs sur internet…

Pour nous y rendre, nous prenons deux bus locaux , accueillis par pleins de sourires, un tableau de bord fleuri, un levier de vitesse recouvert de « moumoute » et de la musique Sri Lankaise, nous humons les odeurs que nous amènent l’air par les fenêtres grandes ouvertes. La conduite est plutôt sportive, si tu as envie de passer, tu passes, 4 véhicules sur une deux voies : tuktuk, camion, bus, voiture, rien de les feraient ralentir…

Et finalement, la découverte de cette ville s’est avérée être un très bon moment. Nous avions réservé une nuit dans un hôtel et le propriétaire s’est gentiment proposé de nous servir de guide et de chauffeur.
Son hôtel permet d’organiser des mariages alors on s’incruste encore pour une photo souvenir.

Après un repas « épicé », nous sommes allés visiter un « jardin d’épices », un ami à lui mais qui parlait français, du coup les enfants ont été plutôt attentifs très bonne visite et nous n’avons pas été poussés à la consommation. ( voir l’article de Louise)

Le jardin d’épices par Louise


Puis nous nous sommes dirigés vers un ensemble monastique : Aluvihara ,ce lieu bouddhiste montre le côté « enfer » de cette religion, les scènes peintes ou reconstituées te donnent plutôt envie de bien te comporter afin d’éviter de tels supplices.

C’est également ici que sont conservés les livres des préceptes de Bouddha ; classés en trois catégories : les règles que doivent suivre les moines bouddhistes , l’analyse des textes et les sermons de bouddhas. Ces textes ont été en grande partie détruits par les Britanniques en 1848.


Les pages des livres sont des feuilles de tallipot ( de vraies feuilles de plantes ) étroites reliées entre elles, ce qui crée un livre aussi haut que large que épais…pour écrire, la feuille est gravée avec une sorte de stylet puis de l’encre ( charbon et huile) est passé dessus , celle-ci s’incorporant et laissant ainsi apparaître le texte.


Nous avons eu droit à une démonstration et a une feuille souvenir avec nos prénoms écrits dessus.

3ème destination, la fabrique de batiks, que nous avions prévu également, les batiks sont des tissus colorés.
Le procédé est assez long et nécessite de nombreuses étapes, d’où un coût assez élevé.


On trace le dessin souhaité sur un tissu blanc ( coton ou soie)

Puis on met de la cire+parraffine sur les parties que l’on souhaite garder blanche.
Ce procédé doit être fait recto et verso.

 


Le tissu est trempé dans la couleur souhaitée ;puis on met de nouveau de la cire+paraffine sur les partie où l’on veut que la couleur reste.


Il y a maintenant deux parties reocuvertes de cire+paraffine ; le tissu est trempé dans une autre couleur et ainsi de suite jusqu’à obtenir toutes les couleurs désirées sur le dessin.


Pour retirer la cire+paraffine, le tissu est trempé dans l’eau chaude et frotté.


Le tissu est maintenant imprimé resto-verso avec des couleurs intenses.

Petit défilé de mode…

4ème étape de notre virée sur Matale, un temple hindou , Sri Muthumariamman ,rénové depuis quelques années. Il est très coloré, nous avons été accueillis avec pleins de sourires…. Les gens sont vraiment très gentils dans ce pays.

 

Camille a été abordé par un homme , cherchant à échanger, et maintenant Camille a pour mission de lui envoyer une carte de France.

Pour finir cette journée bien remplie, ……….nous invite dans sa famille pour boire un jus de papaye et rencontrer sa femme et ses enfants, trois loulous ( 12, 8 et 2ans), et maintenant les deux ainés savent jouer au UNO.

La soirée se termine autour d’un Kottu un peu trop épicé et tout le monde au lit, demain direction Kandy.
Kottu : plat sri lankais constitué de sorte de pâtes de blé, mélangés avec des légumes et quelques morceaux de piments….

Kandy

Encore un bus local pour se rendre dans cette grande ville, connue pour le temple abritant une dent de bouddha.
Nous nous sommes un peu plantés pour réserver le logement, notre chambre familiale se résume à un grand lit et un lit une personne…ça râle mais on trouve toujours des solutions et tout le monde dormira bien mais c’est surtout que nous sommes éloignés du centre ville et comme les tuk tuk essayent de nous la faire à l’envers, nous y allons à pied en nous abritant à chaque averse car oui il pleut….alors ça râle encore.
Nous venons à Kandy aussi pour prendre le train en direction de Ella dans les montagnes pour aller voir les plantations de thé, on nous demande de revenir à 8 h demain matin à l’ouverture du guichet car le train part à 8h47.
Le temple de la dent du Bouddha ou Dalada Maligawa s’avère être très cher alors on décide de ne pas y aller et n’étant pas bouddhiste, cela ne changera pas notre vie.
En fin de journée, nous allons voir un spectacle de danse et musique sri lankaise, sympa mais sans plus, Jeanne s’endormira et jules et Louise seront scotchés par les danseurs marchants sur les charbons incandescents.
Avant que la pluie ne se remette à tomber, nous rejoignons notre logement , certes loin mais les propriétaires sont si gentils, un très bon repas nous attend et nous avons même un dessert, un vrai dessert : de la crème à la vanille nappée de caramel.
Les enfants regardent des dessins animés, jouent avec le chien , un bon moment qui compense avec cette ville sans grand intérêt de notre point de vue.

Le jardin d’épices par Louise

 On a eu un guide en français qui nous a expliqué les épices et les plantes.


Il nous a montré comment faire la poudre de curry.

 

 

On a vu des ananas rouges que l’on ne peut pas manger, c’est un médicament, de la muscade, du cacao, du café, de la vanille, de la citronnelle de la cannelle ,du poivre, de la cardamone, du tuméric, de l’aloès Vera, du piment et de l’anis.

Cardamone Cannelle sorte de racine jaune Ananas rouge Muscade Anis Poivre Piment  CacaoCafé

Le guide nous a mis différentes crèmes et on a eu massage.


Ce que j’ai préféré de ce qu’il nous a fait sentir ,c’est l’huile de lotus ( il y en a quelques gouttes dans la composition de chanel n°5)