Bali

Bali, Bali…certains vous diront trop touristique, trop polluée…et bien oui touristique car si belle, si plurielle…polluée , de gros efforts sont faits et le résultat est là… nous y avons passé 9 jours, nous avons aimé ces 9 jours, Bali fait l’unanimité dans la famille ….il y fait bon vivre….on a aimé se gorger de cette sérénité, de cette gentillesse ,de cette culture, de ces odeurs, de ces couleurs, de ces traditions….
Quelques jours vers Amed, à Lipah et sa plage de sable noir. Les enfants passeront des heures à la recherches de beaux coquillages, à observer des poissons multicolores . Camille passera son niveau 2 de plongée et Jules plongera sur une épave, ravi.


Nous prendrons ensuite la route vers le centre, Ubud, nous emprunterons la route touristique avec notre chauffeur, on sert les fesses, les dents mais les paysages sont magnifiques.


Nous passerons 3 jours à Keliki, plus précisément à Keliki painting school, où nous ferons de la peinture, parcourons les rizières environnantes ( 4 heures de marche tout de même)avec une famille suisse tour du mondiste avec qui nous nous sommes retrouvés par hasard ( le monde n’est pas si grand…) ;la veryfamilytrip( dont j’admirai les photos et films depuis de longs mois) , irons faire le marché de Sukawati regorgeant des tous les souvenirs de la planète…on sait désormais où se servent nos vendeurs de marchés d’été….

 

 

 

 

 

  
Le temps passe vite, direction Kuta.

Sur la route , nous nous arrêterons à Tana Lot, un temple que nous avions vu il y a maintenant 11 ans…

A Kuta,  nous alternerons shopping ( Jules a sa garde robe pour la rentrée) ; surf, Bodyboard, recherche de coquillages et même mise à l’eau de bébés tortues.

L’association 4ocean nettoie la plage.

Au centre des tortues, nous verrons même toute une famille tortue sortir du sable, les œufs venaient d’éclore, merveilleux.

Nous quittons cette île aux aurores pour rejoindre Singapour, une tout autre ambiance nous attend, ce n’est qu’un au revoir….

De Flores à Lombok par la mer….

On sait que l’on nous posera la question à notre retour…

« Qu’est-ce que vous avez préféré pendant votre voyage ? »

Et bien en voici un moment….

Nous avons embarqué le 28 mai au soir à bord du Floressea Kencana….., nous avions réservé une croisière de 3 jours et deux nuits mais comme le départ se faisait à 5 heures, on nous a gracieusement proposé de dormir la nuit précédant le départ.

Comme nous faisons toujours attention à notre budget , nous avons pris l’option de dormir sur le pont du bateau sur des matelas, l’aventure nous attendait , nous étions tous très excités à l’idée de faire cette balade jusqu’à Lombok, nous en parlions avant notre départ et cela nous semblait bien loin….

Nous découvrons avec joie que nous sommes seuls à dormir sur le pont, seulement un couple espagnol a réservé une cabine. Après avoir installé nos matelas, nos petits coussins et nos éternels paréos (très utile en voyage : drap, serviette, foulard, coussin), nous voilà près pour cette première nuit au port. Le bateau est stable et nous nous réveillons avec le lever du soleil.
Pendant trois jours, nous pourrons voir le lever et le coucher du soleil sur la mer, n’est-ce pas magique ??
A 5 heures, nous prenons le large…tout en longeant la côte en direction du parc national de Komodo pour voir les célèbres dragons du même nom.

Uniquement accompagnés de rangers, l’accès est très réglementé ( et cher….).
Il est possible de ne pas en voir et nous prévenons les enfants mais nous aurons la chance d’en découvrir dès notre arrivée et même d’en voir un en forêt lors de notre balade d’1h30 permettant de dominer l’horizon, c’est magnifique. Les enfants avancent, sont à l’affuts de ces monstres…

 

 

Les restes des animaux mangés par les dragons

 

Nous remontons à bord en direction d’un spot de snorkeling, la météo ne nous permet de nous rendre à l’endroit où l’on pourrait voir de raies Manta….

  
Nous voyons le soleil disparaitre d’un côté et la lune apparaître de l’autre, nous sommes sur la planète Terre entre le Soleil et la Lune…..

 
La seconde nuit se fait en navigation et la mer est très agitée, on ne peut tenir debout sur le pont, on se déplace à 4 pattes pour se rendre aux toilettes. Les enfants ont très peur que nos serviettes accrochées sur le bord s’envolent. Il faut dire qu’elles sont secouées dans tous les sens….

La mer est noire, les vagues sont ourlées d’écume blanche que la lune éclaire, c’est très intense, nous avons vraiment l’impression de vivre quelque chose d’exceptionnel , et cela l’est.

Le lendemain, nous irons sur plusieurs sites de snorkeling où nous verrons des poissons de toutes les couleurs, c’est magnifique…les enfants se régalent à ramasser des coquillages au milieu des coraux.


Après une courte marche, ils escaladeront en compagnie de leur père une cascade, ils reviennent enchantés, ils ont sauté avec une liane …et sauter ils adorent…

Dès le retour au bateau, les enfants continuent de sauter du pont…on dirait qu’ils s’envolent…

 

Alors que nous filons toutes voiles dehors en direction de la baie où nous poserons l’ancre pour la nuit, un groupe de dauphins nous accompagne, encore de la magie, la vie est belle.

Et pour finir cette magnifique journée, nous passons à côté d’un volcan émettant quelques vapeurs à notre passage….à la nuit tombée, nous apercevrons de la lave incandescente sortant de son cratère.


Il n’ y a plus rien à dire , laissons-nous bercer par la douce houle de la mer, la tête remplie d’images inoubliables.

Lever du soleil….
Au réveil, nous mettons le cap sur Lombok , notre destination, une pause nous permet d’apercevoir le volcan Rinjani et de profiter d’une jolie plage comme on les aime.

  

Et voilà, voici un des plus beaux moments de notre voyage….

 

 

 

 

 

Flores, île indonésienne

Après avoir quitter l’île de Java avec une escale à Denpasar ( Bali) , nous arrivons à Flores, notre point de départ pour notre croisière de trois jours. Mais comme nus arrivons le 24 et que le bateau part le 29, nous décidons d’aller un peu explorer cette île indonésienne à dominance catholique, ce sont les portugais qui l’ont nommé ainsi.


Cette île est loin d’être plane, nous ne pouvons la parcourir en scooter, en bus cela nous parait être un sacré défi ( 4-5 heures pour 130 kilomètres…) , nous apercevrons certains sur la route …et nous regrettons pas notre choix d’avoir pris un chauffeur en privatisant une voiture.


Nous userons 3 chauffeurs, le premier bien que très sympa avait dû un peu trop festoyer la veille et commençait à s’endormir quand Camille a proposé de prendre le volant : conduite inversée et boite manuelle…avec une route des plus tortueuses mais tout se passera bien et nous arriverons à bon port.


Nous sommes donc à Ruteng où aux alentours à Bacar, nous pouvons voir des rizières uniques au monde…elles sont en forme de toiles d’araignée. Il faut le voir pour le croire .
Ce découpage de l’espace a été fait ainsi pour être des plus équitables comme une tarte et permettre une bonne irrigation. La récolte avait déjà commencé, nous pouvions voir des familles s’affairer .

 

 

 

 

 

Dans les environs, nous pouvons aussi accéder à une grotte : Liang Bua, où des ossements humains ont été découverts par des archéologues, des fouilles ont encore lieux. Les enfants sont assez surpris de se retrouver dans un lieu réel où l’on cherche des objets de traces humaines datant de milliers d’années.

 
Sur la route, on découvre la vie des indonésiens, nous sommes loin des lieux touristiques, . De nombreux enfants rentrent de l’école en longeant le bas côté qui me semble des plus dangereux mais ils ont l’habitude de parcourir plusieurs kilomètres ainsi.
Nous en voyons d’autres, l’école finit aller chercher de l’eau à la rivière avec des bidons. Tout au long des routes, nous voyons le riz séché au soleil ou encore des graines de café à même le goudron.
Le lendemain, nous reprenons la route en direction de Bajawa, la route est toujours aussi tortueuse. Louise ne se sent pas bien, les 4 à 6 heures de route par jour que nous enchaînons 4 jours de suite sont une torture pour elle, heureusement, on nous conseille un médicament qui semble diminuer son mal-être sur le trajet retour.
A Bajawa, nous ne resterons qu’une nuit et l’équivalent d’une journée , ce qui nous permet de nous rendre aux sources d’eau chaude. Nous sommes les seuls occidentaux, en fin de journée, cela est un endroit familial et convivial où les gens partagent pique-nique, trinquent et discutent…et viennent se laver.
Au début , cela nous semble un peu étrange et puis en y réfléchissant entre la bassien d’eau froide qui les attends dans leur cabane et cette douce rivière fumante….le choix est vite fait. Et comme nous non plus n’aimons pas spécialement se laver à l’eau froide, nous empruntons un savon et faisons notre toilette en compagnie des indonésiens.

 

Avant de rejoindre Ruteng, nous allons visiter un village traditionnel à flanc de montagne, Bena.

Le temps n’est pas au beau mais nous avançons avec nos capuches sous le regard amusé des habitants.
Jules qui rechignait à s’y rendre est invité dès son arrivée à faire une partie de foot sur l’esplanade centrale.

 

 

Dans ce village , ils réalisent des sacrifices animaliers , en voici les restes  de certains.

  
Des maisons en bois aux hauts toits de chaumes entourent celle-ci. Devant chaque maison sont tendus des tissus fait main : des ikats, il faut à peu près un mois pour en tisser un par les femmes qui nous montrent fièrement leur travail en découvrant des dents tachées de orange : le bétel.

Le bétel (Piper betle) est une plante grimpante de la famille des pipéracées, dont les feuilles cordiformes ont des propriétés médicinales. Elle peut atteindre une hauteur d’environ un mètre. Elle est originaire de Malaisie et prospère maintenant en Inde et en Indonésie.

 

 

 

 

 

Nous pouvons voir aussi des tombes mégalithiques.

Nous nous laisseront guider par un vieux monsieur au point surplombant le village d’un côté et la vallée de l’autre au son de sa flûte.

 

Les enfants ramèneront des tasses en bambou qui devraient servir de pot à crayons ( mais vont-ils réellement ranger leur crayons ??)

De retour à Ruteng, les enfants sont attendus par la famille qui nous loge, ils sont également trois enfants dont une fille et un garçon de l’âge des nôtres. Avant de rejoindre Labuan Bajo, Ricardo nous fait visiter les alentours de chez lui l’église, l’école maternelle, l’élevage de cochons ( 2-3 cochons), une maison au bord des rizières et nous fait traverser ces dernières où nous marchons en file indienne en faisant bien attention de ne pas basculer et de finir couvert de boue.

 

 

 

 

Nous quittons cette famille chaleureuse, ils invitent les enfants à revenir plus tard avec leurs amoureux/reuse.


Fin de notre petite escapade à Florès qui mériterait que l’on s’y attarde beaucoup plus, les trajets prennent du temps…une autre fois qui sait ???

Notre planète , cette poubelle….

Les déchets…le grand problème de notre siècle….depuis le début de notre voyage, nous avons été confronté de très nombreuses fois à l’invasion de ceux-ci , de TROP nombreuses fois.

Que ce soit au Costa Rica, en Bolivie, au Viet Nam, au Cambodge ou encore en Indonésie, on ne peut que être choqué par ces montagnes de détritus qui jonchent le bord des routes , l’arrière ou les abords des maisons ou encore les cours d’eau.

Malgré les efforts de certains de ces pays , la gestion des déchets après leur collecte reste un énorme problème.

Je ne vais pas faire état de tous les comportements choquants que nous avons pu voir au cours de ces 10 derniers mois mais je vais vous parler de ce que nous avons pu voir à Karimunjawa, cette petite île indonésienne.
Nous y avons passé 10 jours, les gens sont adorables et vivent avec l’essentiel, loin de notre société de consommation, hors ce qui leur arrivent du continent ne correspond pas à leur façon de vivre.
Le café soluble est vendu en dosette individuelle tout comme la lessive, le savon, le shampoing et bien d’autres choses….cela est pratique pour nous voyageurs, car cela nous évite de transporter de gros flacons et pour les indonésiens dont le budget est très limité mais imaginer le nombre d’emballage que cela peut produire… et encore cela est tellement minime par rapport à ce que l’humain est capable de créer comme emballage en tout genre.

Le pire est le gobelet d’eau individuel recouvert d’une opercule plastique avec lequel est fourni une petite paille en plastique elle-même dans son emballage plastique…..

Nous logions dans une homestay face à la mer, une jolie plage permettait aux enfants de jouer dans le sable, d’aller se baigner mais à chaque mouvement de marée, cet espace se trouvait envahi de déchets en tout genre : sachets plastique, bouteilles en verre ou plastiques, couches bébé, filet de pêche, chaussures, jouets, bouchons plastiques, tronc d’arbre, bambou….
Nos hôtes déployaient une énergie incroyable à nettoyer cet espace deux fois par jour, ils remplissaient des brouettes pleines. Ils triaient ensuite ces déchets et brûlaient une partie de ceux-ci.


Alors qu’eux-mêmes, veillaient à mettre leurs déchets dans les poubelles, entretenaient au mieux et avec soin leur petit coin de paradis, la mer rejetait chaque jour ce dont elle n’avait pas besoin, ce que l’homme se débarrasse avec ou sans intention….au détriment de notre environnement , de notre planète , de notre faune, de notre flore.
On sait que les personnes qui nous lisent sont sensibles tout autant que nous à ce drame qui petit à petit grignote notre Terre. On se dit souvent que pour résoudre cela, il faudrait le faire tous ensemble, sauf que un +Un +un+….. ça fait « ensemble », continuons nos gestes éco-citoyens du monde.
Le dernier jour, un gros orage a ramené encore plus que les autres jours une grande quantité de déchets sur la plage, spontanément Louise et Jeanne sont allées aider à ramasser, nous sommes très fiers d’elles , qu’elles aient compris l’importance de respecter le monde qui nous entoure.

Louise : « On les a aidé car il y avait de gros bouts de bois avec des clous sur la plage , personne ne pouvait se baigner ce jour-là, car il y avait pleins de déchets dans l’eau, des sacs plastiques, des seringues, il y avait aussi pleins de bouteilles, il y avait aussi des bidons dont on ne savait pas ce qu’ils contenaient, il y avait même un ours en peluche.
J’ai pensé que c’était dommage que dans la mer il y ait autant de déchets, ce serait bien qu’un bateau ramasse ceux-ci mais le mieux ce serait que les gens mettent les déchets à la poubelle.
Cela évitera de faire disparaître des espèces car ici on peut voir des poissons clown et ce serait dommage qu’ils se coincent dans des sacs plastiques. »

Vidéo datant de mars 2018

 

 

 

Réflexion sur le plastique

 

 

Passer le cap des 36 ans en survolant la mer de Java…

J’étais la dernière à prendre une année de plus pendant le voyage…voilà chose faite…
Au programme : rejoindre l’île de Java avec un petit avion 15 places….


Et le soir super resto japonais, encore du riz mais pas que….


Entourée de mes trois loulous et de mon mari, le cap est passé en douceur et par les airs…Je doute que ma chère maman pensait que 36 ans après à la même heure je survolerai la mer de Java….

En regardant par le hublot, malgré que je ne faisais pas ma fière de m’envoler avec ma famille dans un si petit avion, j’ai vu des paysages magnifiques.

Le découpage des champs et cultures faisait penser à des œuvres de Paul Klee.

Mon fils m’ a offert des boucles d’oreilles qu’il gardait précieusement depuis le Viet Nam , Jeanne m’a offert les plus beaux coquillages de sa collection et ma Louise pleins de gros bisous….

Karimunjawa

Si vous souhaitez être coupé de la société de consommation ,cette île est faite pour vous…
Petite précision géographique : L’archipel des Karimunjawa, situé à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Jepara, est formé de 27 îles rocheuses dans la mer de Java. Sa population est d’environ 8 000 habitants et sa superficie est 70 km².
La « ville » se situe à 18 km de notre logement, autant dire à l’opposé…mais avec nos scooters , nous sillonnons cette île du Nord au Sud et du Sud au Nord, cheveux au vent, je le précise car on ne nous a pas fourni de casques car il n’y a pas de policiers….nous a –t-on expliqué.


Nous sommes les deux seules familles d’occidentaux alors nous sommes observés par les locaux et les enfants sont papouillés à longueur de temps….mais quel bonheur de voir leurs sourire, leurs réponses à nos coucous tout le long de la route, les gens sont paisibles et semblent heureux.
Nous commençons notre séjour avec un très beau soleil, l’eau est turquoise, le sable blanc, les palmiers verts…


Nous faisons une journée snorkeling –plongée avec les 7moisenasie, Jules, Louise, Enora, Vincent et Camille s’enfonceront ensemble dans les profondeurs et auront la chance de voir de nombreux poissons et surtout pleins de poissons clown.

 

Pour la suite , nous n’aurons pas la météo attendue, mais nous profiterons de faire le tour des plages même si l’eau est moins turquoise sous un ciel couvert, les enfants passent toujours un très bon moment et nous aussi.

 

Par contre, l’offre culinaire est limitée, nous mangerons du Nasi Goreng ( riz frit) une fois par jour voire plus….mais aussi des poissons grillés fraîchement pêchés.


Nous profitons de l’effet de groupe pour être plus rigoureux au niveau de l’école et essayons d’avancer le programme tous les matins mais ça râle, proteste quand même….

Et aussi moment détente face à la mer de Java.

Séance photo à la montagne de l’amour…


Alors que Ornella, Vincent et leurs filles nous quittent le 21, nous décidons de passer un après-midi à Sunset Beach….et bien ce n’est pas un coucher de soleil mais un déluge qui nous accueille au crépuscule, nous regardons bêtement la pluie tombée, s’intensifiée pour nous décider à reprendre nos scooters, nous sommes les seuls idiots sur la route, nous avons dû mal à voir la route tellement la pluie nous fouette le visage….nous arrivons trempés à notre logement ….très beau souvenir.


Après sur Karimunjawa, à très forte dominance musulmane, tu ne risques pas d’oublier l’heure des prières car il y a un nombre impressionnant de mosquées qui te le rappelle, celle de 4h30 n’est pas toujours très bien passée…

Quelques photos de notre logement….sommaire mais vivre simplement , fait prendre conscience de l’essentiel…

 

Karimunjawa, ça se mérite…..

Après cette petite pause en Malaisie, nous rejoignons l’Indonésie comme prévu….notre première destination est Karimunjawa, une petite île au-dessus de Java qui n’apparait pas dans notre guide mais que Michel nous a fortement conseillé.
Et bien , Karimunjawa , ça se mérite….
Départ jeudi 10 à 19h de Penang pour prendre notre avion en direction de Kuala Lumpur ( en raison des élections, il n’y a plus de place dans les trains), notre avion suivant n’est que le lendemain matin….à 6h55, nous décidons de passer la nuit dans l’aéroport….et dormons à même le carrelage entre les ascenseurs , un stand de fauteuils massants à la lueur de l’enseigne du Starbuck…. Camille veillera sur nous….et fera une nuit blanche.

Ce deuxième avion nous amène à Surabaya en Indonésie. D’ici, nous prendrons un taxi qui nous amènera à la compagne de bus.

 

 

Nous attendrons 3-4 heures notre bus en direction de Jepara.
A Jepara, Ornella, Vincent, Enora et Melissa nous rejoindrons pour passer une nuit dans une homestay proche de l’embarcadère.
Le lendemain, à 4h45, Vincent et Camille iront chercher des places pour le ferry.


A 7h, tout ce petit monde embarque pour 5 heures de trajet….la mer est agitée, il est difficile de garder l’équilibre lorsque nous sommes debout….prenons notre mal en patience….Camille s’écroule de fatigue.


A notre arrivée, entre montagne d’œufs, pile de vaisselle et balots en tout genre, Irul nous attend, nous grimpons dans la benne de son Pick up en direction du Nord où nous passerons 10 jours.


Nous sommes donc partis jeudi 10 à 19 h pour arriver Samedi 12 à 15h….
Nous logeons dans des chambres au confort sommaire, face à la mer….nous sommes seuls….dans ce petit coin de paradis.

Street Art à Georges Town

Alors que le soleil est haut perché, que la chaleur est étouffante , nous décidons d’aller à la découverte du street art de Penang à Georges Town.
Le centre historique de Georges Town a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Les enfants rechignent un peu puis trouver les fresques cachées au détour des rues devient un jeu…ils prennent le temps d’observer chaque recoin de façades…à la recherche des trompe l’œil ou autres.

 

 

En 2010, la ville a commandé au studio Sculpture At Work, une série de caricatures en fer forgé, celles-ci sont en relief et fixées sur les murs de la ville.

D’autres œuvres sont très colorés.
Et celles que les enfants préfèrent, sont celles dans lesquelles tu peux t’incorporer dans le décor comme dans un livre d’histoires….réalisées par l’artiste lutuanien Ernest Zachaarevic, quelques unes de ces peintures murales sont associées à des objets. Ces œuvres sont devenues un grand succés et le quartier est maintenant très touristique.

 

 

 

 

 

Encore une journée comme on les aime….

Cette fois –ci ,nous serons allés au bout de notre visa thaïlandais, notre jour de sortie est le 4 mai et nous sommes le 4 mai alors nous devons passer la frontière vers la Malaisie.
Une longue journée nous attend :
Réveil à 6h, petit déjeuner puis direction le terminal de bus à pied ( les enfants ne râlent pas , il ne fait pas encore trop chaud), nous attendons 45 minutes, le bus démarre…. Le trajet de 5 heures se transformera en trajet de 6h30 …..donc cela décale quelque peu la suite…


Nous montons dans un mini bus pendant 1 heure, celui-ci nous amène au poste frontière thailandais.
On passe l’immigration en VIP, nos petites têtes blondes sont un bon passe file.
Nous sommes sortis de Thaïlande, il faut maintenant rentrer en Malaisie. Nous continuons à pied ( maintenant il fait vraiment très chaud)en zig ziguant entre camions, motos et autres véhicules qui attendent pour passer la douane.
Personne devant nous, il faut dire que peu de personnes passent la frontière en tant que piéton à cet endroit, nouveau coup de tampon .


On continue à pied à la recherche de la gare, pas d’escalators ou d’ascenseurs , il faut porter les sacs dans les escaliers, c’est lourd…les enfants sont plutôt dociles et volontaires aujourd’hui…c’est agréable.
Malgré une course contre la montre, nous loupons notre train de 5 minutes et nous nous rendons compte qu’il est une heure de plus….( décalage horaire entre les pays) nous arriverons encore plus tard que prévu.
Sur le quai , les enfants seront pris en photo en attendant le train ( 1 h)


Et c’est parti pour deux heures de train ( sans toilettes et clim à fond) propre, rapide. Nous sommes dans une voiture réservée aux femmes mais cela n’est pas spécialement respecté.

Les malais sont très gentils, ils discutent, nous donnent à manger pour notre repas du soir, et à la descente ,nous accompagne jusqu’à la navette qui nous emmène au ferry….
Et oui, ce n’est pas fini, il est 20h50 quand nous embarquons sur le bateau qui rejoint Penang.

Sur le ferry, un monsieur nous propose de nous emmener à notre destination, nous sautons sur l’occasion, nous grimpons dans sa voiture qui se trouve au pont inférieur.
Nous sommes montés à pied et nous sortons en voiture.
Après quelques embouteillages, nous arrivons à 22h à notre destination Batu Ferringi chez Michel qui habite en Malaisie et nous accueille chaleureusement….

Un repas au food court….et au lit….

Les petits mots de Louise

Alors que nous avons un transfert du Ferry jusqu’au centre ville de Surat Thani, le chauffeur, nous fait comprendre en « rigolant » que cela nous coûtera un pourboire d’être déposé à notre hôtel. Nous lui précisons qu’il n’en est pas question.
Louise nous interroge sur cet échange, nous lui expliquons brièvement.
Elle nous dira :
« En plus , ça se trouve, c’est même pas pour boire qu’il veut de l’argent ! »